Obourg
2000 – BELGIUM
Project: Cement plant
New production line preliminary architectural design
Contractor: HOLCIM


L’esthétique d’une tour fait débat. Faut-il l’habiller ou laisser sa structure ouverte ? L’éventuel besoin de remplacer des pièces de dimensions importantes à tous les étages de la tour militerait pour la seconde solution. Argument plus insidieux, le penchant de certains pour la tripaille qui s’expose. « Après tout ce n’est qu’une usine ! ». Bien évidemment, ce type de principe n’est pas la tendance naturelle de l’architecte, partisan d’un habillage partiel, sinon total. Il me faudra manœuvrer habilement pour imposer un projet respectant la fonctionnalité de l’outil, emblématique et valorisant pour l’image de l’Entreprise, respectueux de l’environnement, le tout dans un coût maîtrisé. Vu les dimensions de l’édifice (150m de haut dans ce cas), chaque trait coûte cher. C’est du grand art qui requiert une certaine expérience, autant dans le dessin que dans la force de vente d’un concept visuel, car le projet doit passer auprès de l’usine, des actionnaires, des autorités et des associations locales. Ce fut le cas à Obourg, pour le projet en tous cas.
The aesthetics of a tower are the subject of debate. Should it be clad or left open? The possible need to replace large parts on every floor of the tower would argue for the second solution. A more insidious argument is that some people have a penchant for exposed tripe. “After all, it’s only a factory! Obviously, this type of principle is not the natural tendency of the architect, who favors partial, if not total, cladding. One has to maneuver skilfully to impose a project that would respect the functionality of the tool, be emblematic and enhance the image of the company, respect the environment, all at a controlled cost. Given the size of the building (150 high in this case), each stroke is expensive. It’s high art, and requires a certain amount of experience, both in drawing and in selling a visual concept, because the project has to be accepted by the plant, shareholders, local authorities and associations. This was the case in Obourg, at least for the project.